Un peu plus d’un an après avoir atteint pour la première fois son objectif de 4,4 %, Ottawa envisage d’augmenter la cible d’immigration francophone hors Québec pour renverser le « déclin des communautés francophones en situation minoritaire ».
« Quand on regarde les gens qui parlent français, que ça soit à l’intérieur du Québec ou hors du Québec, le français est menacé dans une mer d’anglais », a reconnu le ministre canadien de l’Immigration, Marc Miller. « Je suis totalement d’accord que le français est menacé en Amérique du Nord », a-t-il ajouté, tout en refusant de dire si la langue de Tremblay est en « déclin » à travers le pays.
En 2022, le Canada a atteint pour la première fois sa cible d’immigration francophone hors Québec, fixée en 2003. L’année dernière, plus de 16 300 immigrants francophones se sont installés à l’extérieur de la province, ce qui représente au total 4,4 % de cette catégorie d’immigrants.